Exemples concrets
Comme expliqué ci-avant, la principale particularité de la CPIC réside dans le fait qu’elle se consacre uniquement aux besoins des interprètes de conférence. Voici deux exemples concrets.
M., 60 ans, Paris
Dès ses premiers contrats de free-lance, M. décide de s’affilier à la CPIC.
En travaillant régulièrement et en faisant des apports personnels réguliers, elle a vu son capital initial progresser de CHF 1’390.– lors de son adhésion en janvier 1990, à EUR 177’700.– en décembre 2009 et, finalement, à EUR 363’6000.– en décembre 2017. Exprimée en euros pour toute sa période d’affiliation, la plus-value sur capital dont a bénéficié M. est de EUR 142’600.–.
L., 40 ans, Bruxelles
Dès ses premiers contrats de free-lance, L. décide de s’affilier à la CPIC.
En travaillant régulièrement, il a vu son capital initial progresser de CHF 12’100.– lors de son adhésion en décembre 2003, à EUR 102’500.– en décembre 2009 et, finalement, à EUR 295’200.– en décembre 2017. Exprimée en euros pour toute sa période d’affiliation, la plus-value sur capital dont a bénéficié L. est de l’ordre de EUR 77’100.–.
A titre indicatif, le montant annuel moyen des contributions (employeur et employé ainsi que versements personnels) constaté de 2014 à 2018 est d’environ EUR 8’000.-.
Les étapes de l’évolution du capital de M. et L. sont marquées par les changements de référence monétaire à la CPIC. La monnaie de référence a longtemps été le franc suisse, monnaie stable et en rapport avec le siège de la Caisse. Dès le 1er janvier 2009, l’euro s’est imposé en raison du fait que la très grande majorité des bénéficiaires de la CPIC sont domiciliés en zone euro.